15 janvier 2010
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06:51
Par Yves Belmont
Depuis quelques années, vous pouvez éliminer le risque d'inflation via des obligations liées à l'inflation (inflation-linked bonds, abrégé ILB).
Le principe est le suivant :
Quel que soit le niveau de l'inflation pendant la durée de l'obligation (par exemple dix ans), vous retrouvez votre pouvoir d'achat à l'échéance. Autrement dit, vos 100 € investis seront toujours 100 € en pouvoir d'achat. Contrairement aux obligations classiques, les obligations liées à l'inflation vous donnent un rendement réel.
Concrètement, ce sont des obligations dont les intérêts et le capital s'ajustent en fonction du taux d'inflation observé.
Mais évidemment, tout a un prix. En échange de cette protection contre l'inflation, les coupons sont un peu inférieurs à ceux des obligations classiques.
Pourtant, dans certaines circonstances spécifiques, les obligations liées à l'inflation peuvent générer des suppléments de performance par rapport aux obligations d'État.
Comme les obligations liées à l'inflation sont principalement émises par les administrations, elles font face aux mêmes risques de crédit qu'une obligation gouvernementale et on peut s'attendre à un rendement similaire.
Pourtant, ce n'est pas toujours le cas.
Si l'inflation devrait se révéler plus élevée que prévu par le marché, les obligations liées à l'inflation devraient surperformer les obligations d'État nominales.
Un moyen pour calculer les anticipations d'inflation sur le marché est la notion de point mort d'inflation (breakeven inflation):
C'est la différence entre les rendements des obligations gouvernementales classiques et de l'inflation liés à des titres du même émetteur et de même durée jusqu'à l'échéance.
La figure suivante donne une illustration du point mort d'inflation pour la France :
Depuis quelques années, vous pouvez éliminer le risque d'inflation via des obligations liées à l'inflation (inflation-linked bonds, abrégé ILB).
Le principe est le suivant :
Quel que soit le niveau de l'inflation pendant la durée de l'obligation (par exemple dix ans), vous retrouvez votre pouvoir d'achat à l'échéance. Autrement dit, vos 100 € investis seront toujours 100 € en pouvoir d'achat. Contrairement aux obligations classiques, les obligations liées à l'inflation vous donnent un rendement réel.
Concrètement, ce sont des obligations dont les intérêts et le capital s'ajustent en fonction du taux d'inflation observé.
Mais évidemment, tout a un prix. En échange de cette protection contre l'inflation, les coupons sont un peu inférieurs à ceux des obligations classiques.
Pourtant, dans certaines circonstances spécifiques, les obligations liées à l'inflation peuvent générer des suppléments de performance par rapport aux obligations d'État.
Comme les obligations liées à l'inflation sont principalement émises par les administrations, elles font face aux mêmes risques de crédit qu'une obligation gouvernementale et on peut s'attendre à un rendement similaire.
Pourtant, ce n'est pas toujours le cas.
Si l'inflation devrait se révéler plus élevée que prévu par le marché, les obligations liées à l'inflation devraient surperformer les obligations d'État nominales.
Un moyen pour calculer les anticipations d'inflation sur le marché est la notion de point mort d'inflation (breakeven inflation):
C'est la différence entre les rendements des obligations gouvernementales classiques et de l'inflation liés à des titres du même émetteur et de même durée jusqu'à l'échéance.
La figure suivante donne une illustration du point mort d'inflation pour la France :
Alors, quel est le bon moment pour investir dans les obligations liées à l'inflation ?
Prochainement, je vous donnerai quelques éléments de réponse ainsi qu'un comparatif et des interviews de gérants.
Vous pouvez vous-mêmes proposer des fonds (ou des gérants en mode "managed account"), n'hésitez pas : Yves.Belmont.email@gmail.com
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