25 novembre 2009
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14:24
Par Jef

Qu'est-ce qu'un FCPI ?
Les fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) sont des outils de placement collectif qui permettent aux particuliers d'investir dans le capital-investissement. Le statut de FCPI oblige le gérant à faire son marché à 60% dans des PME non côtés dites « innovantes ».
Ce placement se range dans la catégorie des actifs à risque fort. Il convient donc d’appréhender correctement l'histoire que vous raconte votre banquier. Un investissement long terme doit en effet se justifier avant tout financièrement en dehors de toute autre considération. Si ce type de placement permet une défiscalisation, il doit être décidé pour de nombreuses années dans le cadre de la gestion d’un patrimoine déjà constitué. Il ne devrait pas excéder, au cumul des positions, plus de 5% de ce dernier.
Le principe de base à appliquer est de choisir chaque année un gestionnaire différent avec ses propres orientations. On détient ainsi en permanence plusieurs FCPIs avec autant de gestions spécifiques dont la diversité permet de diminuer le risque en maximisant le potentiel de gain.
L'impact fiscal touche deux déclarations : soit l'impôt sur le revenu (IRPP), soit l'impôt sur la fortune (ISF) et l'IRPP cumulés. Sur l’IRPP, la réduction d’impôt (RI) est de 25%, plafonnée à 24 K€ par an, donc 6 K€ maximum de RI.
Le blocage des fonds est au minimum de 5 ans pour tendre vers 8 ans en moyenne (2 ans pour la constitution + 1 an pour la dissolution).
Simulation d'investissement
Patrimoine 2 M€ et IRPP : 5 K€. En respectant le quota de 5% d’actifs à risque fort, on peut investir 100 K€ dans les FCPIs.
Incidence fiscale sur l’IRPP :
Année 1 : 20K€ d'investis pour 5K€ de RI (donc nouvel IRPP = 0)
Idem les années suivantes …
Donc 100K€ investis en 5 ans pour 25 K€ de RI.
Année 8 : on réinvesti les 20 K€ de la première année qui deviennent disponibles. Ces capitaux auront donc servi 2 fois à acheter de la FPCI et donneront ainsi un nouveau gain d’impôt de 25%, donc de 50% en cumul sur la 9ème année.
Incidence fiscale sur l'ISF :
Le raisonnement est le même sauf que les 25% deviennent environ 35% de gains d'impôts ISF et un delta de 7.5% sur IRPP, donc 42.5% au total.
En suivant le même raisonnement, le gain fiscal passe à 85% en cumul.
Un nouveau type de FCPI moins spéculatif apparait cette année
Il autorise les obligations à bons de souscription d'actions (OBSA) et certaines obligations convertibles à entrer dans la composition d’un FCPI. Le gain fiscal n’est alors possible que sur l'IRPP et pas sur l’ISF. En revanche la sécurité du placement est bien meilleure. Peu de gérants travaillent sur ce type de produits. Ils incluent des obligations à maturités courtes de 3 ans en moyenne avec garantie de remboursement du nominal. Cette échéance à 3 ans offre une assez bonne sécurité en cas de remontée des taux. Certains gestionnaires intègrent même une partie de Junk Bonds Européenne hors zone euro qui offre des taux très élevé et peut booster la performance du fond. En cas de défaut, les détenteurs de créances font partie des rangs prioritaires, certes derrière les organismes sociaux, fiscaux, les salariés … mais devant les actionnaires !
Mon appréciation du placement en FCPI
Je pratique ce type de placement depuis des années. Lors des dissolutions, les FCPIs m’ont donné de plus ou moins bonnes plus-values, voire même un peu de moins-value pour celle de l’an dernier, mais lorsque je tiens compte de l’ensemble des résultats financiers et fiscaux cumulés dans le temps, ce placement reste très positif. Le FCPI en OBSA, quant à lui, parait intéressant pour les épargnants qui privilégient le bon rapport risque/rendement de l'obligataire moyen terme. Tant que la loi de finance offrira cet avantage, je pense continuer à mobiliser à long terme une petite partie de mes actifs sur ce poste, en la reconduisant systématiquement.

Qu'est-ce qu'un FCPI ?
Les fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) sont des outils de placement collectif qui permettent aux particuliers d'investir dans le capital-investissement. Le statut de FCPI oblige le gérant à faire son marché à 60% dans des PME non côtés dites « innovantes ».
Ce placement se range dans la catégorie des actifs à risque fort. Il convient donc d’appréhender correctement l'histoire que vous raconte votre banquier. Un investissement long terme doit en effet se justifier avant tout financièrement en dehors de toute autre considération. Si ce type de placement permet une défiscalisation, il doit être décidé pour de nombreuses années dans le cadre de la gestion d’un patrimoine déjà constitué. Il ne devrait pas excéder, au cumul des positions, plus de 5% de ce dernier.
Le principe de base à appliquer est de choisir chaque année un gestionnaire différent avec ses propres orientations. On détient ainsi en permanence plusieurs FCPIs avec autant de gestions spécifiques dont la diversité permet de diminuer le risque en maximisant le potentiel de gain.
L'impact fiscal touche deux déclarations : soit l'impôt sur le revenu (IRPP), soit l'impôt sur la fortune (ISF) et l'IRPP cumulés. Sur l’IRPP, la réduction d’impôt (RI) est de 25%, plafonnée à 24 K€ par an, donc 6 K€ maximum de RI.
Le blocage des fonds est au minimum de 5 ans pour tendre vers 8 ans en moyenne (2 ans pour la constitution + 1 an pour la dissolution).
Simulation d'investissement
Patrimoine 2 M€ et IRPP : 5 K€. En respectant le quota de 5% d’actifs à risque fort, on peut investir 100 K€ dans les FCPIs.
Incidence fiscale sur l’IRPP :
Année 1 : 20K€ d'investis pour 5K€ de RI (donc nouvel IRPP = 0)
Idem les années suivantes …
Donc 100K€ investis en 5 ans pour 25 K€ de RI.
Année 8 : on réinvesti les 20 K€ de la première année qui deviennent disponibles. Ces capitaux auront donc servi 2 fois à acheter de la FPCI et donneront ainsi un nouveau gain d’impôt de 25%, donc de 50% en cumul sur la 9ème année.
Incidence fiscale sur l'ISF :
Le raisonnement est le même sauf que les 25% deviennent environ 35% de gains d'impôts ISF et un delta de 7.5% sur IRPP, donc 42.5% au total.
En suivant le même raisonnement, le gain fiscal passe à 85% en cumul.
Un nouveau type de FCPI moins spéculatif apparait cette année
Il autorise les obligations à bons de souscription d'actions (OBSA) et certaines obligations convertibles à entrer dans la composition d’un FCPI. Le gain fiscal n’est alors possible que sur l'IRPP et pas sur l’ISF. En revanche la sécurité du placement est bien meilleure. Peu de gérants travaillent sur ce type de produits. Ils incluent des obligations à maturités courtes de 3 ans en moyenne avec garantie de remboursement du nominal. Cette échéance à 3 ans offre une assez bonne sécurité en cas de remontée des taux. Certains gestionnaires intègrent même une partie de Junk Bonds Européenne hors zone euro qui offre des taux très élevé et peut booster la performance du fond. En cas de défaut, les détenteurs de créances font partie des rangs prioritaires, certes derrière les organismes sociaux, fiscaux, les salariés … mais devant les actionnaires !
Mon appréciation du placement en FCPI
Je pratique ce type de placement depuis des années. Lors des dissolutions, les FCPIs m’ont donné de plus ou moins bonnes plus-values, voire même un peu de moins-value pour celle de l’an dernier, mais lorsque je tiens compte de l’ensemble des résultats financiers et fiscaux cumulés dans le temps, ce placement reste très positif. Le FCPI en OBSA, quant à lui, parait intéressant pour les épargnants qui privilégient le bon rapport risque/rendement de l'obligataire moyen terme. Tant que la loi de finance offrira cet avantage, je pense continuer à mobiliser à long terme une petite partie de mes actifs sur ce poste, en la reconduisant systématiquement.