Par Jean Christophe Bataille
Un point sur nos investissements en prenant pour référence les allocations du patrimoine supérieur à 1.5 million d'euros :
Nos fonds actions émergentes et commodities (désormais 9 % du patrimoine) progressent très fort sur les derniers mois. Les liquidités du marchés se sont reportées
massivement sur ces secteurs dès la première annonce du QE2 avec la volonté de mettre les avoirs à l'abri de la baisse du dollar.
Les fonds actions européennes à gros rendement pérenne (4 % du patrimoine) ont progressé de 4 % ces derniers mois et profiteront largement de la saison des dividendes au printemps. Ils constituent pour moi un socle très solide quelle que soit l'évolution des marchés et des monnaies.
Nos fonds obligations émergentes (désormais 5% du patrimoine) gagnent autour 20 % depuis un an. Comme prévu, les hauts rendements et l'appréciation récente des devises émergentes ont poussé cette classe d'actif. Cette forte appréciation des devises pourrait devenir inquiétante pour la capacité à exporter de ces pays en cas de poursuite du mouvement.
Les fonds obligations indexées (4% du patrimoine) gagnent 4.36 % depuis notre conseil d'achat et font mieux que les obligations à taux fixe prouvant que malgré la dichotomie du marché, celui-ci n'anticipe pas de déflation.
La partie euro située dans notre enveloppe assurance vie risque, elle, de ne pas rapporter plus de 3 % cette année du fait de la baisse des taux obligataires et des impératifs de couverture des assureurs après Bale III. Le jeu des plus values et des achats sur les autres compartiments fait que, après réactualisation, cette allocation ne représente désormais que 10 % de nos avoirs.
Plus ponctuellement :
Cameco, mine d'uranium canadienne, grosse ligne d'actions achetée en direct il y a peu, gagne 7 % en euros et beaucoup plus en dollars canadiens, mais l'euro a beaucoup monté, limitant notre plus value.
Les parapétrolières françaises que nous accumulons à nouveau dans un PEA depuis février 2010 ont toutes engrangés de beaux profits avec l'arrêt du moratoire sur les forages profonds.
Le fond Pictet Water gagne 3 %.
Pour la partie séculative :
La partie spéculative de nos avoirs à souffert d'une perte en Bx4 sur le dernier swing short engagée pour 1 % de notre patrimoine, soit 0.05 % de celui-ci (stop
situé à 5% du point d'entrée). L'utilisation des trackers sur indice est désormais totalement abandonnée sur Futures au même titre que celle des turbos au profit des CFD, beaucoup plus adaptés.
La perte sur tracker est compensée par un bilan nettement positif du compte broker réalisé essentiellement sur le CAC et sur le pétrole joués en CFD. S'y ajoute la position à faible volume et
stop éloigné que j'avais conseillée dans la file trading pour jouer la hausse de l'euro sans risquer de se faire sortir par le balayage des programmes de trading automatique de plus en plus
génants sur le Forex (marché des devises). Les montants engagés, s'ils peuvent être importants en prises de position, ne nous font jamais risquer plus de 0.10 % du patrimoine grace au jeu des
volumes et des stop loss comme enseigné dans les articles de formation au trading. Les objectifs de gains sont systématiquement positionnés à 3 ou 4 fois le risque, soit une perpective de gain
maxi par trade de 0.40% du patrimoine. Le compte broker est situé aujourd'hui à près à 2.5 % du patrimoine mais bien évidemment les engagements spéculatifs peuvent être bien supérieurs en
fonction du levier choisi. Comme nous l'avons vu plus haut, ils restent toutefois strictement limités par le money management. Pour les plus petits patrimoines, le compartiment spéculatif peut
être porté à 5% des avoirs.
Les répartitions patrimoniales courant octobre 2010 sont :
Or physique | 10% |
Mines d'or | 7% |
Mines d'or moyenne importance | 1% |
Euros | 10% |
Obligations taux fixes | 0% |
Obligations émergents | 5% |
Obligations taux variables | 5% |
Action Emergents | 4% |
Energie matières premieres | 5% |
Actions défensives européennes | 4% |
Avoirs spéculatifs | 2% |
Immobilier | 47% |
Pour les patrimoines sités entre 400 000 euros et 1.5 millions d'euros :
Or physique | 10% |
Mines d'or | 7% |
Mines d'or moyenne importance | 1% |
Euros | 6% |
Obligations taux fixes | 0% |
Obligations émergents | 5% |
Obligations taux variables | 5% |
Action Emergents | 4% |
Energie matières premieres | 5% |
Actions défensives européennes | 3% |
Avoirs spéculatifs | 2% |
Immobilier | 52% |
Pour les patrimoines inférieurs à 400 000 euros :
Or physique | 11% |
Mines d'or | 9% |
Mines d'or moyenne importance | 1% |
Euros | 25% |
Obligations taux fixes | 0% |
Obligations émergents | 5% |
Obligations taux variables | 5% |
Action Emergents | 5% |
Energie matières premieres | 6% |
Actions défensives européennes | 6% |
Avoirs spéculatifs | 5% |
Immobilier |
22% |
Précision importante : le ratio immobilier représente, comme dans une déclaration ISF, la partie amortie du bien soit sa valeur vénale inscrite à l'actif otée du capital restant dû inscrit au passif. En cas de nouvelle acquisition, il correspond à l'apport en fond propre mais est amené à croitre avec l'évolution et l'amortissement du crédit.