21 novembre 2009
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06:24
Par Jean Christophe Bataille
La société générale à publié récemment une analyse pour ses clients étrangers évoquant comme nous la possibllité d'un scénario bear pour l'économie et inflationniste pour les monnaies. Je vous le livre car il mérite d'être lu :
La Société Générale tire la sonnette d’alarme
lefigaro.fr | JDF | 20.11.2009 | Mise à jour : 18H19
Dans un rapport adressé à ses clients, la banque française les appelle à dessiner une stratégie d’investissements de défense afin de se préparer à l’explosion éventuelle de nouvelles bulles financières.
Le pire pourrait être devant nous. C’est une des hypothèses qui ressortent d’un rapport de la Société Générale, intitulé « le pire scénario de la dette», selon lequel les récents plans de sauvetage mis en place par les gouvernements mondiaux ont simplement transféré des passifs du secteur privé au secteur public, créant une nouvelle série de problèmes. Premier d’entre eux, le déficit. «Le niveau de la dette paraît tout à fait insoutenable à long terme. Nous avons pratiquement atteint un point de non retour en ce qui concerne la dette publique», précise le rapport de 68 pages.
L’endettement global est beaucoup trop élevé dans la plupart des économies des pays développés, par rapport à leur PIB. Aux Etats-Unis et dans l’UE, la dette publique représentera ainsi 125% du PIB dans deux ans. Au Royaume-Uni, elle s’élèvera à 105% et au Japon, à 270%. Le problème de la dette sous-jacente est plus important qu’il n’était après la seconde Guerre Mondiale, alors que les taux nominaux étaient similaires. Sauf que cette fois-ci, les gouvernements seront pris à la gorge, le vieillissement de la population rendant plus difficile qu’auparavant l’effacement de cette dette avec la croissance. Les pays émergents ne seraient pas non plus épargnés, même si leur marge de manoeuvre sera plus importante qu’au sein des grandes économies occidentales.
Parmi les pires scénarios envisagés, le rapport évoque une nouvelle chute des marchés, une inflation galopante ainsi qu’une forte chute du dollar. Or quand la crise bat son plein, tout le monde se retourne vers la valeur refuge par excellence, l’or. Dans ce contexte, le prix du métal jaune atteindrait des sommets jamais vus. En plus du métal jaune, le rapport table qu’une autre valeur refuge devrait tirer son épingle du jeu, les denrées alimentaires. A contrario, la banque conseille de se désengager du dollar et des valeurs cycliques, telles que les technologiques ou celles liées au secteur de l’automobile.
J'ai toutefois un point de divergence avec cette analyse. Le pétrole n'est pas mentionné comme valeur refuge dans cet article. La raison en est que la stagnation ou la rechute des économies ne soutiendra pas la demande. C'est exact, mais il faut néanmoins penser que le pétrole est une matière première et que sa valeur nominale va augmenter par rapport à sa valeur en monnaie constante : il s'agit d'un bien tangible. Ensuite sa valeur réelle va effectivement chuter comme nous le répétons sur ce blog mais moins que beaucoup d'autres actifs car le prix de cette commoditie ne peut que flamber à l'horizon de 5 ou 10 ans avec le franchissement récent du Peak Oil (source officielle AIE) et le développement des émergents. L'expérience prouve que pour ce type de mouvement, les marchés sont capables de débuter leurs anticipations très en amont et il faudra commencer à accumuler relativement tot le pétrole dans la rechute des marchés à venir, probablement en 2010. Je ferai un flash spécial pour un premier point d'entrée.
La société générale à publié récemment une analyse pour ses clients étrangers évoquant comme nous la possibllité d'un scénario bear pour l'économie et inflationniste pour les monnaies. Je vous le livre car il mérite d'être lu :
La Société Générale tire la sonnette d’alarme
lefigaro.fr | JDF | 20.11.2009 | Mise à jour : 18H19
Dans un rapport adressé à ses clients, la banque française les appelle à dessiner une stratégie d’investissements de défense afin de se préparer à l’explosion éventuelle de nouvelles bulles financières.
Le pire pourrait être devant nous. C’est une des hypothèses qui ressortent d’un rapport de la Société Générale, intitulé « le pire scénario de la dette», selon lequel les récents plans de sauvetage mis en place par les gouvernements mondiaux ont simplement transféré des passifs du secteur privé au secteur public, créant une nouvelle série de problèmes. Premier d’entre eux, le déficit. «Le niveau de la dette paraît tout à fait insoutenable à long terme. Nous avons pratiquement atteint un point de non retour en ce qui concerne la dette publique», précise le rapport de 68 pages.
L’endettement global est beaucoup trop élevé dans la plupart des économies des pays développés, par rapport à leur PIB. Aux Etats-Unis et dans l’UE, la dette publique représentera ainsi 125% du PIB dans deux ans. Au Royaume-Uni, elle s’élèvera à 105% et au Japon, à 270%. Le problème de la dette sous-jacente est plus important qu’il n’était après la seconde Guerre Mondiale, alors que les taux nominaux étaient similaires. Sauf que cette fois-ci, les gouvernements seront pris à la gorge, le vieillissement de la population rendant plus difficile qu’auparavant l’effacement de cette dette avec la croissance. Les pays émergents ne seraient pas non plus épargnés, même si leur marge de manoeuvre sera plus importante qu’au sein des grandes économies occidentales.
Parmi les pires scénarios envisagés, le rapport évoque une nouvelle chute des marchés, une inflation galopante ainsi qu’une forte chute du dollar. Or quand la crise bat son plein, tout le monde se retourne vers la valeur refuge par excellence, l’or. Dans ce contexte, le prix du métal jaune atteindrait des sommets jamais vus. En plus du métal jaune, le rapport table qu’une autre valeur refuge devrait tirer son épingle du jeu, les denrées alimentaires. A contrario, la banque conseille de se désengager du dollar et des valeurs cycliques, telles que les technologiques ou celles liées au secteur de l’automobile.
J'ai toutefois un point de divergence avec cette analyse. Le pétrole n'est pas mentionné comme valeur refuge dans cet article. La raison en est que la stagnation ou la rechute des économies ne soutiendra pas la demande. C'est exact, mais il faut néanmoins penser que le pétrole est une matière première et que sa valeur nominale va augmenter par rapport à sa valeur en monnaie constante : il s'agit d'un bien tangible. Ensuite sa valeur réelle va effectivement chuter comme nous le répétons sur ce blog mais moins que beaucoup d'autres actifs car le prix de cette commoditie ne peut que flamber à l'horizon de 5 ou 10 ans avec le franchissement récent du Peak Oil (source officielle AIE) et le développement des émergents. L'expérience prouve que pour ce type de mouvement, les marchés sont capables de débuter leurs anticipations très en amont et il faudra commencer à accumuler relativement tot le pétrole dans la rechute des marchés à venir, probablement en 2010. Je ferai un flash spécial pour un premier point d'entrée.